Citations sur Les Misérables : les plus célèbres, les plus belles, les plus profondes et émouvantes. Voici notre sélection de citations sur cet ouvrage phare de Victor Hugo.
Victor Hugo, monument de la littérature française, est bien plus qu’un écrivain. Poète, dramaturge, et humaniste engagé, il a marqué le XIXe siècle par son génie littéraire et son combat politique pour la justice sociale.
Les Misérables, publié en 1862, est sans doute son œuvre la plus emblématique, connue dans le monde entier. Écrit pendant son exil à Guernesey, ce roman plonge le lecteur dans la France du début du XIXe siècle, dépeignant avec réalité les inégalités sociales, la misère, mais aussi l’espoir d’un monde différent…
Les Misérables raconte l’histoire de Jean Valjean, ancien forçat devenu homme vertueux, et explore des thèmes universels comme la justice, l’amour, la rédemption. À travers des personnages au profil marquant, Cosette, Gavroche, Javert, Fantine, l’auteur peint une fresque humaine où se mêlent désespoir et espérance. Ce chef-d’œuvre, à la fois historique, social et philosophique, reste aujourd’hui une référence mondiale, célébré pour sa profondeur, son lyrisme et son message intemporel de compassion et de résistance.
Voici notre sélection de citations sur Les Misérables de Victor Hugo.
Citations sur Les Misérables de Victor Hugo : notre sélection
Voyager, c’est naître et mourir à chaque instant.
N’être pas écouté, ce n’est pas une raison pour se taire.
A ses pieds ce qu’on peut cultiver et cueillir ; sur sa tête ce qu’on peut étudier et méditer ; quelques fleurs sur la terre et toutes les étoiles dans le ciel.
Ce n’est rien de mourir ; c’est affreux de ne pas vivre.
Les petits détails, nous croyons l’avoir dit, sont, pour ainsi parler, le feuillage des grands événements et se perdent dans le lointain de l’Histoire.
On n’empêche pas plus la pensée de revenir à une idée que la mer de revenir à un rivage. Pour le matelot, cela s’appelle la marée pour le coupable, cela s’appelle le remords.
La pensée est le labeur de l’intelligence, la rêverie en est la volupté.
Les grands dangers sont au dedans de nous.
La joie que nous inspirons a cela de charmant que, loin de s’affaiblir comme tout reflet, elle nous devient plus rayonnante.
La vie, le malheur, l’isolement, l’abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres.
La jeunesse est le sourire de l’avenir devant un inconnu qui est lui-même.
L’âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage.
C’est une étrange prétention des hommes de vouloir que l’amour conduise quelque part.
Les soupçons ne sont autre chose que des rides ; la première jeunesse n’en a pas.
L’amour lui avait bandé les yeux, pour le mener où ? Au paradis.
Quelquefois le peuple se fausse fidélité à lui-même. La foule est traître au peuple.
L’âme ne se rend pas au désespoir sans avoir épuisé toutes les illusions.
Il y a le labeur visible et le labeur invisible. Contempler, c’est labourer ; penser, c’est agir. Les bras croisés travaillent, les mains jointes font.
La terre n’est point sans ressemblance avec une geôle. Qui sait si l’homme n’est pas un repris de justice divine ? Regardez la vie de près. Elle est ainsi faite qu’on y sent partout de la punition.
Voici d’autres citations de Victor Hugo dans Les Misérables :
L’avenir appartient encore bien plus aux coeurs qu’aux esprits. Aimer, voilà la seule chose qui puisse occuper et remplir l’éternité.
A l’infini, il faut l’inépuisable.
Comme l’âme est triste quand elle est triste par l’amour !
Chose admirable, la poésie d’un peuple est l’élément de son progrès. La quantité de civilisation se mesure à la quantité d’imagination.
La croissance intellectuelle et morale n’est pas moins indispensable que l’amélioration matérielle. Savoir est un viatique ; penser est de première nécessité ; la vérité est nourriture comme le froment.
L’amour participe de l’âme même. Il est de même nature qu’elle.
Comme elle il est étincelle divine, comme elle il est incorruptible, indivisible, impérissable.
Une raison, à jeun de science et de sagesse, maigrit. Plaignons, à l’égal des estomacs, les esprits qui ne mangent pas. S’il y a quelque chose de plus poignant qu’un corps agonisant faute de pain, c’est une âme qui meurt de la faim de la lumière.
Il n’y a ni petits faits dans l’humanité, ni petites feuilles dans la végétation.
C’est de la physionomie des années que se compose la figure des siècles.
Il faut de l’inutile dans le bonheur. Le bonheur, ce n’est que le nécessaire.
Se promener de grand matin, pour qui aime la solitude, équivaut à se promener la nuit, avec la gaieté de la nature de plus. Les rues sont désertes, et les oiseaux chantent.
Les fautes des femmes, des enfants, des serviteurs, des faibles, des indigents et des ignorants sont la faute des maris, des pères, des maîtres, des forts, des riches et des savants.
Cette âme est pleine d’ombre, le péché s’y commet. Le coupable n’est pas celui qui y fait le péché, mais celui qui y a fait l’ombre.
Nous avons beau tailler de notre mieux le bloc mystérieux dont notre vie est faite, la veine noire de la destinée y reparaît toujours.
Les créatures les plus féroces sont désarmées par la caresse à leurs petits.
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