Citations de Michel Audiard : les plus drôles

Citations Michel Audiard : les plus drôles et les plus célèbres, les plus touchantes, les plus fracassantes. Voici une liste, une sélection des phrases de ce dialoguiste des plus célèbres.

Michel Audiard, né le 15 mai 1920 à Paris et mort le 27 juillet 1985, est l’un des dialoguistes les plus emblématiques du cinéma français.

Fils d’un ouvrier, autodidacte, il commence sa carrière comme journaliste avant de se tourner vers le cinéma dans les années 1940. C’est dans les années 1950 à 1970 qu’il connaît son apogée, en signant les dialogues de films devenus cultes, notamment avec Jean Gabin ou Lino Ventura.

Ce qui le distingue, c’est sa verve inimitable, une gouaille parisienne mêlée d’ironie mordante, d’argot savoureux et de bon sens populaire. Audiard n’écrivait pas seulement pour faire rire : ses mots grattent là où ça pique, dénoncent la bêtise, la lâcheté, l’hypocrisie. Il détestait les « cons », qu’il pointait avec une précision chirurgicale.

Son style ? Direct, incisif, hilarant. Sa personnalité reflétait ses dialogues : grande gueule, moqueur, tendre au fond, mais jamais dupe. Michel Audiard reste un monument du cinéma français, dont les phrases continuent à résonner jusqu’à aujourd’hui.

Voici donc une sélection des meilleures citations de Michel Audiard, issues des dialogues des plus grands films français.

Un intellectuel assis va moins loin qu’un con qui marche.

Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.

Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.

Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

Faut pas parler aux cons, ça les repose.

Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner.

Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant.

Les types qui disent « je ne bois jamais » sont capables de tout.

Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent.

Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon.
La cave se rebiffe, de Gilles Grangier

Le jour où on mettra les cons sur orbite, il n’a pas fini de tourner.
Le Pacha, de Georges Lautner

Un gentleman, c’est quelqu’un qui est capable de décrire Sophia Loren sans faire de gestes.

On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis.

Voici d’autres citations de Michel Audiard et répliques cultes de ses dialogues :

Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.
1963 – Les Tontons Flingueurs

j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins d’Paris qu’on va l’retrouver, éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi, quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite, j’disperse, et j’ventile.
1963 – Les Tontons Flingueurs

C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases.
1963 – Les Tontons Flingueurs

Faut reconnaître… C’est du brutal.
– J’ai connu une polonaise qui en prenait au petit-déjeuner.

1963 – Les Tontons Flingueurs

Parce que si je voulais me lancer dans la psychanalyse, j’ajouterais que c’est le roi des cons. Et encore les rois, ils arrivent à l’heure.
1959 – Le Cave se rebiffe

Dire qu’il suffit de mettre un gigot au feu pour voir s’amener les emmerdeurs !
1959 – Le Cave se rebiffe

Et dites-vous bien que dans la vie, ne pas reconnaître son talent, c’est faciliter la réussite des médiocres.
1959 – Le Cave se rebiffe

L’éducation, ça s’apprend pas.
Le Cave se rebiffe

Vingt ans de placard ! Les bénéfices ça se divise, la réclusion ça s’additionne !
Le Cave se rebiffe

Dans la vie on partage toujours la merde, jamais le pognon.
1964 – Cent mille dollars au soleil

Quand les passions s’en mêlent, y a plus de types solides.
1964 – Cent mille dollars au soleil

C’est con, les canards, mais ça fait cossu.
1964 – Cent mille dollars au soleil

Où est-ce que t’as appris que l’argent faisait le bonheur ? T’as été élevée chez les laïcs, toi ?
1964 – Cent mille dollars au soleil

Le boulot, c’est un truc qui vaut mieux commencer jeune. Quand tu démarres tout môme, c’est comme si t’étais né infirme : tu prends le pli, t’y penses plus…
1963 – Mélodie en sous-sol

Moi l’avenir, je le vois du côté de Camberra, bourré de pognon et inconnu, c’est-à-dire honorable.
1963 – Mélodie en sous-sol

T’extasie pas sur la mer, elle a toujours été là.
1963 – Mélodie en sous-sol

Dans une situation tendue, quand tu parles fermement avec un calibre en pogne, personne ne conteste. Y’a des statistiques là-dessus.
1963 – Mélodie en sous-sol

Dans la vie, y’a pas d’drames, y’a qu’des fatalités.
1963 – Mélodie en sous-sol

Y’a du vison dans l’air ! Et les putes ont toujours aimé les animaux !
1963 – Mélodie en sous-sol

Y’a un truc que j’ai compris. C’est que l’pognon, ça s’dépense.
1963 – Mélodie en sous-sol

Si je buvais moins, je serais un autre homme, et j’y tiens pas !
1962 – Un singe en hiver

Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l’ivresse !
1962 – Un singe en hiver

Monsieur Esnault, si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille !
1962 – Un singe en hiver

Que ce soit la révolution ou la paëlla, dis-toi bien que rien de ce qui est espagnol n’est simple.
1962 – Un singe en hiver

Et quelques autres citations de Michel Audiard pour terminer :

On pense beaucoup en prison la nuit de Noël.
1961 – Un taxi pour Tobrouk

À mon avis, dans la guerre, il y a une chose attractive : c’est le défilé de la victoire.
1961 – Un taxi pour Tobrouk

Si t’as pas un grand-père banquier, veux-tu me dire à quoi ça sert d’être juif ?
1961 – Un taxi pour Tobrouk

Tiens toi qui parles allemand dis lui donc merde !
1961 – Un taxi pour Tobrouk

Et deux dernières pour finir :

Aux courses, les petits tuyaux font les grandes misères.

Si on t’avait foutu à la lourde chaque fois que t’as fait des conneries, t’aurais passé ta vie dehors.

Partagez ce contenu (et donnez-nous un coup de pouce !) :