40 citations de Louise Michel : les plus marquantes

Citations de Louise Michel : les plus profondes et les plus célèbres de cette grande figure anarchiste. Voici une liste, sélection de phrases connues de cette héroïne de la Commune.

Louise Michel, née en 1830 en Haute-Marne et morte en 1905 à Marseille, reste l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire sociale et révolutionnaire française. Surnommée la « Vierge rouge » pour son engagement indéfectible en faveur des opprimés, elle incarne la lutte pour la justice, l’égalité et la liberté. Institutrice de formation, elle se consacre très tôt à l’éducation des enfants des milieux populaires, tout en développant une conscience politique aiguë. Son engagement durant la Commune de Paris en 1871, où elle combat les armes à la main et soigne les blessés, marque un tournant dans sa vie et dans l’histoire du mouvement révolutionnaire.

Franc-maçonne, Louise Michel est une femme de caractère, intransigeante et passionnée. Son anarchisme, teinté de féminisme et de compassion, la pousse à défendre les plus démunis avec une énergie inébranlable. Après la chute de la Commune, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie, où elle continue son combat aux côtés des Kanaks. Revenue en France après l’amnistie de 1880, elle reprend son militantisme, parcourant le pays pour prononcer des discours enflammés et écrire des œuvres littéraires et politiques. Son courage, sa générosité et son refus de toute compromission en font une icône intemporelle de la révolte et de l’espoir.

Voici donc une sélection des meilleures citations de Louise Michel.

Ce n’est que par la grève universelle que l’ouvrier créera une société nouvelle, dans laquelle on ne trouvera plus de tyrans.
1888, discours devant des ouvriers

Je suis ambitieuse pour l’humanité ; moi je voudrais que tout le monde fût assez artiste, assez poète pour que la vanité humaine disparût.
Défense de Louise Michel, 1883

Et ne me parlez pas de Dieu, le croquemitaine ne nous effraie plus, il y a trop longtemps qu’il n’est plus que prétexte à pillage et à assassinat.
Défense de Louise Michel, 1883

Tout plébiscite, grâce à l’apeurement, à l’ignorance, donne toujours la majorité contre le droit, c’est-à-dire au gouvernement qui l’invoque.
Louise Michel, La Commune, 1898

L’anarchie, c’est l’ordre par l’harmonie.
Louise Michel, Prise de possession, 1890

Notre République a des rois par milliers.
Ibid

Ce qui pourrait s’appeler respublicae, ce serait la chose de tous, l’humanité libre sur le monde libre.
Ibid

Peut-on encore parler du suffrage universel sans rire ? tous sont obligés de reconnaître que c’est une mauvaise arme ; que du reste le pouvoir en tient le manche.
Ibid

On a des troupeaux, c’est pour les tondre et les égorger ; il n’en est pas autrement du bétail humain.
Ibid

Comme l’anthropophagie a passé, passera le capital.
Ibid

Ceux qui vivent de la bêtise humaine, la cultivent si largement qu’on se refuse de reconnaître des choses absolument élémentaires.
Ibid

Les masses profondes ont un immense remous, elles vont battre en brèche tout le vieux monde.
Ibid

Le fleuve roule, rien ne l’arrête, la misère a levé les écluses.
Ibid

Si l’homme n’était l’esclave d’un autre homme la nature serait belle.
Ibid

Quand les troupeaux deviennent menaçants on les décime à l’abattoir des guerres.
Ibid

La peste comme la grève peut jeter le linceul sur le vieux monde.
Ibid

Les gens de finance, de justice, de pouvoir, qui barbotent les caisses et font les millions, ont cette qualité indéniable, c’est qu’ils découvrent cyniquement les plaies, les lèpres, les crimes de l’organisation sociale.
Louise Michel, Prise de possession, 1890

Les urnes ont assez vomi de misères et de hontes.
Au vent les urnes, place à la sociale !
Le monde à l’humanité.
Le progrès sans fin et sans bornes.
L’égalité, l’harmonie universelle pour les hommes comme pour tout ce qui existe.

Louise Michel, Prise de possession, 1890

La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent, mais si les lois permettent l’injustice, alors la liberté est un mensonge.

Les religions se dissipent au souffle du vent et nous sommes désormais les seuls maîtres de nos destinées.
Mémoires, 1886

Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire.
Mémoires, 1886

Il y a entre les propriétaires des maisons de prostitution échange de femmes, comme il y a échange de chevaux ou de bœufs entre agriculteurs ; ce sont des troupeaux, le bétail humain est celui qui rapporte le plus.
Mémoires, 1886

Je ne veux pas être une femme, je veux être un être humain.

La révolution sociale ne peut être que la révolution de la justice et de l’égalité.

On ne tue pas les idées, elles renaissent toujours de leurs cendres.

Si la société ne veut pas donner du pain à ceux qui ont faim, elle doit s’attendre à ce que ceux qui ont faim se le prennent.

La vraie égalité ne peut exister que dans l’anarchie, car l’anarchie, c’est l’ordre sans pouvoir.

Je ne veux ni Dieu, ni maître, ni mari.

La tâche des instituteurs, ces obscurs soldats de la civilisation, est de donner au peuple les moyens intellectuels de se révolter.
Louise Michel, Mémoires, 1886

La révolution sera la floraison de l’humanité comme l’amour est la floraison du coeur.
Louise Michel, Mémoires, 1886

Si un pouvoir quelconque pouvait faire quelque chose, c’eût été la Commune composée d’hommes d’intelligence, de courage, d’une incroyable honnêteté, qui tous de la veille ou de long temps, avaient donné d’incontestables preuves de dévouement et d’énergie. Le pouvoir, incontestablement les annihila, ne leur laissant plus d’implacable volonté que pour le sacrifice, ils surent mourir héroïquement. C’est que le pouvoir est maudit, et c’est pour cela que je suis anarchiste.
Louise Michel, La Commune, 1898

Voir aussi cette liste de citations de Victor Hugo

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